Séraphine…
J’ai regardé ce film de Martin Provost racontant le destin de cette femme, peintre du XXème siècle, avec la magistrale Yolande Moreau !
Pour son troisième long-métrage, Martin Provost a ramené à la lumière le personnage de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, qui fut à la fois bonne à tout faire et artiste peintre, au début du XXe siècle. La fortune a voulu que, au printemps 1914, Séraphine travaillât dans une maison qu’avait louée un critique et marchand d’art allemand, Wilhelm Uhde. Cette rencontre éphémère, aussitôt défaite par la guerre, a quand même permis que Séraphine échappe à l’anonymat éternel.
Mais le fait divers artistique ne suffit pas à faire un film. Le genre biographique exige l’incarnation. C’est là que Martin Provost a eu de la chance, comme Séraphine en a eu quand Uhde s’est installé à Senlis : le metteur en scène a trouvé Yolande Moreau. Même quand elle faisait l’innocente chez les Deschiens (version télévisée), on voyait bien qu’elle était actrice, capable d’infléchir son personnage. On en a eu plusieurs fois la confirmation. Avec Séraphine, Yolande Moreau donne toute sa mesure. C’est elle qui fait couver la tragédie sous le ton de la chronique adopté par le réalisateur ; elle qui met de la démesure dans cette histoire dite d’un ton mesuré, presque détaché.
Biographie d’une artiste « inspirée » qui a malheureusement tristement terminé sa vie dans un asile pendant l’occupation allemande en 1942.
quelles couleurs et précision…
mon préféré…
A voir… si ce n’est déjà fait ! 🙂
Très beau film.
J’aimeJ’aime
Magnifique interprétation de Y.M. J’adore.
J’aimeJ’aime
J’ai déjà vu ce film (ou un autre) sur la vie de cette peintre, j’avais même vu ici à Lausanne une exposition de ses oeuvres au Musée de l’Art Brut. C’est très gai, très coloré.
J’aimeJ’aime
ps : c’est bien ce film que j’avais vu il y a longtemps.
J’aimeJ’aime
oui… ça date déjà de 2008 !!!
J’aimeJ’aime