Je dors très mal….

voilà pourquoi :

Ce lundi soir, une super-Lune géante et brillante éclairera le ciel

(Laetitia Theunis)

Le disque lunaire nous apparaîtra plus grand que d’habitude.

A vos jardins, vos fenêtres et vos balcons. Ce lundi soir, une super-Lune d’une ampleur exceptionnelle éclairera la nuit. Jamais pleine Lune ne s’est en effet trouvée aussi proche de la Terre depuis le 26 janvier… 1948.

Une super-Lune est la conjonction de deux phénomènes : le moment où l’astre entre dans sa phase de pleine lune coïncide avec une distance minimale du satellite à la Terre. En l’occurrence ce soir, la Lune sera au périgée, c’est-à-dire au plus proche de notre planète.

Je suis fort sensible à la nouvelle ou pleine Lune… nuits agitées, insomnies…. depuis 2 jours déjà je dors très mal ! Qu’est-ce que ça va être cette nuit ? !!!

Rappelons-nous qu’elle effectue sa circonvolution autour de la Terre en suivant une orbite elliptique en 27,3 jours. En moyenne, elle se situe à 385.000 km du centre de la Terre. Ce lundi, au moment de la pleine lune, soit à 14 h 52 très exactement, notre planète et son satellite ne seront séparés que de 356.511 km. Dans ces conditions, le disque lunaire nous apparaîtra plus grand que d’habitude. C’est-à-dire environ 14 % plus gros que lors d’une micro-Lune (lorsque la pleine lune est à l’apogée, autrement dit sur le point de son orbite le plus éloigné de la Terre) et jusqu’à 30 % plus lumineuse.

Ce lundi, quand est-il préférable de piquer son nez vers le ciel ? Le meilleur moment pour apprécier ce spectacle céleste sera lors de son lever, aux alentours de 17 h 45 dans notre contrée, au-dessus de l’horizon nord-est. La Lune sera alors dans le Taureau.

Les preuves de l’influence de l’astre rond sur la qualité de nos nuits s’accumulent, sans pour autant, toutefois, en percer le mystère.

Une étude parue en 2015 dans la revue spécialisée Sleep Medecinefait date. Se basant rétrospectivement sur l’analyse des données de sommeil de 319 personnes (dont 57 % d’hommes), elle montre que le taux de sommeil profond chutait à 6,1 % durant les 47 nuits de pleine lune étudiées contre 10,9 % lors de la nouvelle Lune et de ses phases croissantes et décroissantes ; tandis que le temps d’éveil grimpait à 28,7 % contre 20,2 % lors de ses phases alternatives.

Autrement dit, on met plus de temps pour rejoindre les bras de Morphée et le sommeil est moins profond et moins réparateur lorsque l’astre lunaire exhibe sa rondeur éclairée par le Soleil.

Bien que ces chiffres soient significatifs, les auteurs – une équipe internationale menée par Csilla Zita Turanyi de l’université de Budapest (Hongrie) – n’y trouvent pas d’explication, « Le mécanisme exact de l’association entre le cycle lunaire et le sommeil demeure non éclairci » , écrivent-ils. Tout au plus, en guise d’hypothèses, suggèrent-ils des modifications du champ électromagnétique et de l’attraction gravitationnelle durant les nuits de pleine lune.

À moins que l’on soit face à un rythme « circalunaire ». Déjà mis en évidence chez certaines espèces marines, il s’agit d’un rythme biologique qui, au contraire du rythme circadien qui régit les processus biologiques sur environ 24 h, s’opérerait sur une moyenne de 29,5 jours. En 2015, une étude publiée dans Current Biology, portant sur 47 volontaires, en esquissait les traits. Tout d’abord, aux alentours de la phase de nouvelle Lune (quand l’astre n’est pas éclairé par le Soleil et est donc non visible de la Terre), les scientifiques ont constaté un allongement de la durée du sommeil paradoxal de 30 minutes. A noter que les hommes semblent plus concernés que les femmes. Ensuite, lors de la pleine lune, ils ont mis en évidence une diminution du temps de sommeil de 25 minutes. Par ailleurs, la plus grande sensibilité aux bruits traduit également un sommeil moins profond.

 

A vos appareils photo !!!!

~ par Arielle sur 14 novembre 2016.